De l’importance d’établir ses propres règles

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En écrivant ma petite tribune sur la coupe menstruelle, je m’attendais évidemment à susciter quelques réactions de la part des pour et des contre. Pas autant, cela dit. Et pas aussi violentes, pour certaines. Mais bon, c’est un sujet qui fait parler – et tant mieux, parce que c’est après tout mon but d’engager le dialogue sur ces choses là, donc manquerait plus que je m’en plaigne.

Ce qui m’a gonflée au-delà de tout argument logique, cependant, c’est cette tendance que nous pouvons parfois avoir à vouloir imposer une seule vraie solution véritable et parfaite adaptée à la planète entière. C’est comme si demain je débarquais chez vous en vous assurant qu’il FAUT manger des carottes et rien que des carottes DES CAROTTES VOUS M’ENTENDEZ ??? LÀ EST LA VÉRITÉ ! Et si vous êtes allergique aux carottes, ben vous avez qu’à essayer quand même mais genre en conserve peut-être mais enfin, faites un effort merde, c’est quand même pas compliqué de manger des carottes.

Avec la coupe, c’est pareil. Avec les serviettes réutilisables et les éponges et les tampons et tout ce que vous voulez d’autre, c’est la même purée (de carottes, tu l’as ou pas ?). Il faut qu’on arrête de vouloir imposer ses méthodes à tout le monde sous prétexte qu’on prêche pour la bonne paroisse, pour le bien commun, et qu’on répand la bonne parole.

Nous ne sommes pas des évangélistes de la chatte.

Tenez, prenez mon exemple : je suis pour la coupe menstruelle (même si la première fois que j’en ai entendu parler en 2007 j’ai répondu « c’est quoi ce truc de hippie dégueulasse ?! » comme quoi hein, il est important de s’armer de patience même quand on se retrouve face à des réactions négatives, chacun-e son rythme). Je trouve ça chouette et pratique et j’aimerais vraiment en porter une. Mais je ne peux pas. Vous savez pourquoi ? Parce que j’ai un papillomavirus qui m’a saccagé tout l’intérieur et que je viens de passer une biopsie parce que j’ai une tache sur le col de l’utérus qui est peut-être en train de muter en cancer. Résultat des courses, j’ai la flore vaginale salement endommagée, puisqu’on est là pour rentrer dans les détails, et ma gynéco m’a conseillé de ne rien insérer de non-organique dans mon vagin tant que tout ne sera pas réglé.

Et là vous allez me dire de porter une coupe menstruelle peut-être ? De me forcer ? Dans les commentaires de l’article, de nombreuses personnes ont exposé avec moult arguments et détails les raisons qui les poussaient à bouder la coupe menstruelle – et il a quand même fallu que d’autres déboulent en hurlant à l’égoïsme et au manque de volonté.

Pourtant, ces personnes sont aussi les premières à hurler MY BODY, MY CHOICE dans les manifs militantes et sur Tumblr – et à juste titre.

Tout le monde ne vit pas ses règles de la même façon, tout le monde n’a pas le même rapport à son corps, son sang et son vagin, il y a des milliards de paramètres différents qui entrent en ligne de compte et surtout : LES CHOSES CHANGENT.

Si je n’avais pas eu cette merde de HPV, j’aurais continué à utiliser ma coupe menstruelle (même si je n’ai pas encore eu le temps de l’appréhender correctement, j’en chiais pour l’enlever et l’insérer mais j’étais motivée, pour mon corps et pour la planète), mais j’ai dû m’arrêter. Je ne suis pas encore passée aux serviettes lavables parce que je suis mal organisée et que je n’arrive pas à encore à sauter le pas et à accepter de me retrouver avec une serviette imbibée de règles dans mon sac à main parce que j’ai dû en changer pendant mes déplacements et que j’avais mal géré mon flux. C’est mon choix. Mes règles, ma chatte, mon choix.

Demain, je ferai un autre choix. Et après-demain, encore un autre.

Tenez, lors de mon dernier cycle j’ai essayé une nouvelle méthode, que j’ai apprise en lisant Cunt: A Declaration of Independence : je me suis couchée nue, le bassin entouré d’une grande serviette éponge, pour éviter d’imposer encore d’autres matières chimiques à mon vagin et de le laisser respirer pendant la nuit. Jamais je n’aurais cru réussir un jour à aller me coucher sans mettre mille couches me séparant de mes draps de peur de laisser tomber la moindre goutte. Et ouais, au réveil j’avais une micro-tache de sang sur la cuisse, et j’en avais rien à battre parce que j’avais trouvé une méthode qui me permettait de vivre mes règles un peu plus sereinement et d’arrêter d’agresser mon sexe qui n’a rien demandé à personne et qui s’en prend déjà pas mal plein la gueule avec ce virus à la con.

Il faut arrêter, une bonne fois pour toutes, de sortir fourches et torches lorsqu’une personne admet utiliser une technique différente de celle que vous préférez (même si vos intentions sont parfaitement louables : santé, planète, tout ça, c’est très chouette, mais il y a des individus derrière avec des histoires uniques qui leur sont propres et qui ne vous regardent pas forcément).

Ce qui est important, en revanche, c’est de continuer à communiquer sur ces diverses techniques, afin que tout le monde puisse être au courant. Puisque c’est ça, le vrai combat, c’est le choix. Le privilège du choix. Le but, c’est de faire en sorte que chaque personne puisse faire ses petites expériences, selon ce qui la met à l’aise, ce qui colle le plus à son mode de vie et ses convictions et surtout, ce qui ne met pas son corps en danger, évidemment.

Expérimentez, tentez des trucs, soyez à l’écoute de votre corps, de ses besoins et de ses envies. Si vous avez trouvé une méthode qui fonctionne et qui colle à tous vos critères, c’est cool, et il y a effectivement de quoi s’en réjouir – tout est bon à prendre pour rendre cette période moins pénible. Mais ne partez pas du principe que si cette méthode fonctionne pour vous, elle fonctionnera pour toutes les autres personnes munies d’un utérus. Et peut-être qu’elle fonctionnera quelques mois, quelques années, et qu’il faudra en changer un jour – et ce n’est pas grave, parce qu’il y a de plus en plus de méthodes qui émergent et qui nous prouvent qu’on peut varier les plaisir selon les besoins de notre corps et les changements qui s’opèrent dans nos vies, et ça, c’est quand même vachement cool.

Ce qui est sûr, c’est que c’est à vous de choisir la méthode qui vous convient, et à personne d’autre. Libre à vous de communiquer sur cette méthode pour en informer les foules par la suite, mais que ça ne tourne pas à la propagande et à la grande croisade de la méthode unique, parce qu’on n’a vraiment pas besoin d’une dose supplémentaire de complexes et de culpabilité.

24 réflexions sur “De l’importance d’établir ses propres règles

  1. Salut Menstrue !

    Personnellement je suis hyper pro-coupe menstruelle. Je l’utilise depuis 2 ans environ et je ne pourrai jamais revenir en arrière. C’est facile d’utilisation, je ne la sens pas de la journée alors qu’il m’arrivait d’avoir mal pour un peu que mon tampon ne soit pas inséré très « droit », je ne m’en occupe pas de la journée et la nettoie sous la douche. Je peux même dormir à poil sans problème, bref c’est une vraie libération, économique et écologique en plus.

    Pour autant, je suis complètement d’accord avec toi sur la notion de choix. Mais lors d’un voyage de classe le mois dernier, une discussion entre meufs a viré sur la coupe menstruelle et j’ai été énervée de constater que mes copines, malgré mes arguments, ont voulu clore le débat sur un « non c’est pas pour moi » sans jamais l’avoir essayée. Pour reprendre ton idée, c’est comme si 6 meufs d’un coup déclaraient ne pas aimer les carottes sans jamais en avoir goûté et c’est dommage, surtout quand on sait les kilos de déchets qu’on économiserait si ces 6 meufs décidaient de s’y mettre.

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    • Et pourquoi pas après tout ? Vu le prix d’une cup on peut ne pas avoir envie de dépenser cet argent pour un truc qu’on ne se sent absolument pas de mettre: goûter un aliment ne va a priori pas nous faire de mal (sauf les allergiques) mais s’insérer un truc dans le corps potentiellement si. C’est un peu comme si tu trouvais que ces nanas devaient absolument essayer la sodomie avant de donner leur avis à ce sujet. Donc NON elles ne sont pas obligés d’essayer, elles ont le DROIT d’être contre, de pas avoir envie. C’est sympa d’informer (car certaines pourraient ne pas avoir tellement connaissance du truc) c’est insupportable de faire du prosélytisme.

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  2. Coucou Jacko ! Pareil que le commentaire plus haut, je suis team coupe for life. Je suis complètement d’accord sur le fait qu’elles ne sont pas adaptées à tout le monde, en général quand on me pose des questions sur le sujet j’insiste sur le fait qu’il faut être à l’aise avec son corps par exemple. Là où il m’est arrivé d’insister, c’est quand j’entends « beurk vider son sang c’est sale »…pour la simple et bonne raison que c’est la réaction que j’ai eue la 1ère fois que j’ai entendu parler de coupe menstruelle. Depuis j’ai beeaauuucoup changé et je m’en veux d’avoir pensé ça ! Comme toi j’essaye désormais de parler de règles ouvertement, de faire en sorte que ce ne soit pas considéré comme sale et tabou. Et quand j’entends quelqu’un être dégoûté à l’idée vider une cup, ça me rend triste. C’est du sang quoi, pas de la merde ! Et je trouve ça tellement dommage de passer à côté de tous les aspects positifs de la coupe juste par dégoût de son propre sang…

    PS : je croise les doigts très fort pour que tes soucis de santé dont tu parles s’arrangent très vite ❤

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  3. A c’est beau, cette tirade! Je suis d’accord avec toi sur le message de fond: on adopte la methode qui nous convient a un moment M de notre histoire perso, et apres, on evolue (ou pas). Chacun son rythme, et sa solution.
    Bonne chance pour la suite, F*** le HPV.
    Un tres beau week-end!

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  4. Hello Jack,

    Merci beaucoup pour cet article. Il y a quelques années, j’étais de celles qui ont un avis, et c’est tout. Et c’est grâce à ce genre de textes que j’ai compris combien il était important de ne pas imposer ses choix, même si pour nous, ce sont les meilleurs.
    Je sais que ça part d’une bonne intention, mais pour répondre aux commentaires précédents : oui, on peut être rebuté par l’idée de porter une cup en ne l’ayant jamais essayée. Tout le monde n’a pas le même rapport à son corps et à son intimité. Le fait de voir son propre sang peut être dur, pour diverses raisons, ou simplement parce qu’on n’aime pas ça. C’est un peu comme les peurs, nous n’avons pas tous les mêmes et nous ne pouvons pas tous les surpasser, ou moins rapidement que d’autres.
    Il faut laisser le temps aux gens d’y penser, de l’envisager comme une solution possible et de se renseigner, pour savoir s’ils peuvent l’utiliser ou pas.

    Courage pour tout Jack, prends soin de toi, et, si tu t’en sens, tiens-nous au courant. En attendant, on t’envoie des ondes positives pour mettre des high kicks dans la face du papillomavirus.

    Plein de bisous

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  5. OMG, « Nous ne sommes pas des évangélistes de la chatte », c’est magnifique 🙂

    C’est comme pour n’importe quel sujet, il faut beaucoup d’ouverture (terme délicat vu le sujet ^^) d’esprit, rester dans le respect de l’autre, ne pas jeter sa frustration aux visages de ceux qui « ne veulent rien savoir ».

    J’utilise une cup depuis 8 ans, et des serviettes lavables parfois, je peux vous dire que les choses changent …. doucement, mais on avance ! Je suis ravie de voir depuis quelques années comment les mentalités avancent (sur ça, le végétarisme, le zéro déchet …)

    Bon courage pour tes soucis de santé ❤

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  6. Bonjour !

    Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que l’important c’est d’avoir le choix. Je trouve que la cup est un outil merveilleux, mais il se trouve que c’est pas pour moi. Et il est très agaçant de se voir faire la morale par certaines personnes parce qu’on n’a pas adopté LE graal des menstruations et qu’on n’a pas été séduite par le procédé.

    Pour les commentaires précédents, je trouve, moi, dommage de vouloir absolument que chacun ait le même rapport à son corps, immédiatement, là tout de suite maintenant. On peut très bien savoir, sans l’avoir essayée, que la cup n’est pas pour soi à un moment donné. L’important, c’est d’informer les autres et de laisser l’idée faire son chemin.
    Pendant des années j’ai su que ça existait et j’ai aussi su que ce n’était pas pour moi. Sans avoir essayé. Et puis un jour j’ai eu envie de changer mon rapport à mon corps, j’en ai eu la possibilité, j’ai eu la disponibilité psychologique pour le faire, et j’ai tenté. Bon, finalement c’est vraiment pas pour moi, pour tout plein de raisons. Ce qui ne m’empêche pas d’en parler à mes copines et de les informer dessus.
    C’est comme pour le sexe : on peut très bien savoir que la sodomie c’est pas pour soi, sans avoir essayé (ou la levrette, ou le cuni, ou le BDSM, ce que vous voulez, il y a FORCEMENT un truc où vous vous dites, actuellement : « ça, non » sans même l’avoir essayé, je sais pas moi, se faire étrangler ou la scatophilie, n’importe). Ca ne veut pas dire qu’on n’essaiera jamais, ça ne veut pas forcément dire qu’on manque de curiosité, ça veut simplement dire qu’on refuse de s’imposer quelque chose dont on sait qu’on le vivra mal, pour toutes sortes de raisons, physiques ou psychologiques. Un jour où on en a profondément envie et qu’on est curieuse, on tente, et on révise son jugement (ou pas).

    Le refus instinctif n’est pas forcément un caprice d’enfant qui refuse de manger ses carottes (quoique moi, déjà gamine je refusais de manger des petits pois et des patates parce que ça me collait la gerbe, c’est toujours le cas d’ailleurs. Ce n’est pas et n’a jamais été un caprice). Ca peut aussi être simplement dû au fait qu’on se connaît extrêmement bien et qu’on connaît ses limites psychologiques et physiques.

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  7. Je rejoins ton article dans le fait de choisir d’écouter son corps et ce qui qui lui est le plus bénéfique. Je porte des serviettes hygiéniques depuis le début de mes règles quand j’ai eu dix ans. Je supporte difficilement d’introduire des tampons et même une cup car je suis hypersensible du vagin et ma flore réagit mal. Donc j’écoute et je suis mon corps. J’ai un flux régulier et court, je porte de vieilles culottes et j’essaie de lâcher-prise si quelques gouttes ou quelques tâches apparaissent subitement à des endroits surprenants. Je ne suis pas une fanatique des serviettes mais je crois sincèrement que faire du pro ceci ou du pro cela c’est indélicat et peu empathique. Nous sommes toutes tellement différentes que je ne comprends même pas pourquoi certaines (telles que mes soeurs par exemple lol) t’assènent avec vigueur et autorité la parole vraie. Fuck.
    Apprendre à écouter les autres et soi-même permet d’avancer, se confronter à d’autres expériences et surtout s’entraider dans un monde où les attaques à la féminité sont de plus en plus dures.
    Merci encore pour les thématiques abordées et les réflexions qui s’ensuivent inévitablement ☺

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  8. Hello !
    C’est bien ce texte, dis !
    Je m’y retrouve bien…. 😉
    J’utilisais une coupe, et après ma 3e grossesse, ça va plus…Mes organes sont plus bas, j’en ai essayé plusieurs, elles me font mal et fuient….
    Si on y ajoute des règles hémorragiques depuis la puberté (les tampons maxi plus par 2 changés toutes les deux heures, pour donner une idée…)
    On fait toutes ce qu’on peut à notre niveau je crois, concernant mes cycles, j’ai envie de dire, y a plus qu’à attendre la ménopause !! 😀 (joke)

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  9. Malheureusement moi aussi j’ai contracté un HPV.
    Par contre je ne savais pas que je ne pouvais plus utiliser ma coupe menstruelle.

    :/

    Ton article est vraiment chouette.
    Il incite a la tolérance. Les femmes on besoin d’être rasembler et non divisé en fonction de ce qu’elle utilise oubnon pour leur lunes.

    J’ai aimer te lire. Je reviendrais.
    Merci

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    • Pour la coupe c’est pour mon cas spécifiquement hein, ça ne veut pas dire systématiquement HPV = interdiction de porter une coupe menstruelle, donc tant que ça fonctionne pour toi et que ton ou ta gynéco ne te déconseille pas de l’utiliser a priori y a pas de souci !

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  10. Ca va sans doute paraître stupide comme question mais, est-ce parce que ton flux n’est pas très conséquent que tu n’as eu qu’une petite tâche avec la technique de la serviette éponge ou parce que cette technique a une influence (genre rien ne sort si rien n’est collé à toi)? J’aimerais bien tester parce que je porte tout le temps des serviettes et que je déteste ca, surtout la nuit où je me retrouve systématiquement avec du sang sur ma culotte.

    Pour ce qui est du reste, je suis d’accord. On a pas tous les mêmes techniques pour gérer ca et encore heureux !

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    • J’ai un flux complètement aléatoire mais la nuit en général (position allongée oblige) ça coule vachement moins que la journée, du coup c’est gérable. Par contre mon corps me réveille systématiquement les deux premiers jours à cause des douleurs et ça me pousse à me lever et à aller me vider de mon sang de façon très agréable au saut du lit. Maintenant je porte une culotte noire en coton, la moins serrée possible, et je mets une serviette éponge sur mon matelas et ça me change la vie – souvent j’en arrive à virer ma culotte dans la nuit et pour l’instant je ne me suis pas encore réveillée sur une scène de crime mais même si ça devait arriver, je ne vois plus ça comme un truc horrible. C’est chiant, mais j’ai une machine à laver et une douche donc bon, je gère. Enfin je recommande cette liberté nocturne si le flux s’y prête en tout cas, ça change complètement ma façon de vivre mes règles et j’ai la chatte qui respire enfin.

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  11. J ai une question, j apprécie beaucoup votre blog et j aimerais savoir si vous feriez un article à propos de la coupe menstruelle et des MST ? 🙂
    Je sais que c est un sujet délicat à traité, il y a autant de façon de « gérer » ses règles que de femmes menstruées, et beaucoup de MST différentes ? Je sais que vous avait déjà faits allusion à votre cas (bonne chance à vous <3) et des conseilles de votre gyneco de ne pas mettre du cup.

    Mais je me demandais de la "dangerosité" d une tel méthode (ATTENTION JE NE DIS PAS QUE LES RÈGLES SONT DANGEREUSES SALES OU JE NE SAIS PAS QUELLE AUTRE CONNERIE QU ON ENTEND TROP SOUVENT !!!)

    Parce que comme cette méthode est nouvelle j ai pas trouvé beaucoup d articles sérieux qui traite le sujet.

    J ai une maladie sexuellement transmissible, et qui peut survivre pendant des mois dans une micro goutte de sang alors qu on pense souvent au SIDA alors qu il peut à peine survivre à l air libre, mais il y en a d autre des maladies ?

    Quand on fait une prise de sang les cotons sont brûlés et considérés comme des "déchets médicaux" alors je me demandais si pour les règles c était pareille techniquement 0_o ( et être jeté dans une poubelle ? )

    Et honnêtement qui n a jamais fait tomber sa brosse à dents dans le lavabo… –'

    Je pose vraiment la question ? O_O ce serait vraiment génial si vous pouviez nous faire un article là dessus et nous dire ce qu il en est vraiment 😀

    En tout cas bonne continuation et bonne chance 🙂 !

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    • N’étant pas médecin ni formée à quoi que ce soit, je n’ai pas prévu de le faire pour le moment parce que je n’ai aucune expertise, mais si jamais je trouve l’occasion d’aborder le sujet avec un-e spécialiste, pourquoi pas !

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  12. Je ne dirai pas si je suis pro ou anti-cup comme ça on ne pourrai pas m’accuser de faire l’apologie de tel ou tel point de vue.
    Cependant après avoir lu les deux articles et tous les commentaires, je vois autant d’efforts des deux côtés à dénigrer l’autre.
    Oui chacun doit appréhender son corps comme il l’entend et heureusement car en tant que femme c’est pour ça qu’on se bat depuis bien des lustres.
    Malgré tout, toutes les pros ne sont pas des conquistadors et les antis (ou plutôt celle pour qui « we shall not pass! » ^^) des sales pollueuses.

    A vous lire (les commentaires mais certaines phrases de l’article aussi pardon) j’ai l’impression de revoir les débats sur la contraception et les pro/anti DIU cuivre pour les nullipares…
    C’est un peu dommage.

    Bon malgré tout je lis le blog régulièrement et heureusement qu’on a chacun son avis, ça rend les discussion et la vie plus intéressante. 😉

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  13. Bonjour !
    Tu mentionnes dans ton article la méthode de la serviette éponge pendant la nuit, j’imagine que n’importe qu’elle serviette pourrait faire l’affaire mais est-ce que tu utilises une serviette spéciale ?
    Merci beaucoup !

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  14. Bonjour, je suis sage-femme et je voulais juste rebondir sur 2 infos : d’abord, j’entends bien que c’est la gynéco qui l’a dit, mais d’un point de vue physiologique, ça n’a aucun sens de déconseiller l’usage de la coupe menstruelle en cas d’HPV, ou de lésions sur col, ou de flore abîmée. Dans tous ces cas, c’est justement l’absence de produits possiblement irritants qui sera le plus favorable, donc de préférence serviettes lavable et coupe (le silicone médical est neutre d’un point de vue microbiologique). Après, naturellement, ce sont des cas où on peut ne pas / plus avoir envie d’introduire un corps étranger dans son vagin, affaire de choix et de ressenti, je voulais juste corriger l’info discordante pour justement un choix éclairé.

    Et pour la personne qui se pose la question du risque infectieux du sang menstruel, y compris en cas d’IST, pas de craintes de contamination à avoir avec des précautions d’hygiène standard : lavage de main avant/ après manipulation, stérilisation de la coupe en fin de règles, et ménage standard des surfaces concernées (donc pas besoin de dégainer la javel dans le lavabo à chaque fois). D’ailleurs, même dans les hôpitaux / labos, selon les recommandations d’hygiène les plus récentes, seuls les résidus organiques entiers doivent être brûlés avec précautions particulières, pas les protections / gants / compresses même imbibés de sang, qui suivent le circuit des déchets standard, donc le même que celui de votre domicile.

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